La valeur des temps

LE PRÉSENT :

  1. Le présent d’énonciation renvoie au temps du discours, de la parole.
  2. Le présent de narration rend le récit plus vivant ; il remplace un passé simple et met ainsi l’action en valeur : « Tout était calme. Soudain un cri se fait entendre ».
  3. Le présent d’habitude : « Chaque semaine, il va à la piscine ».
  4. Le présent de vérité générale : « Qui aime bien, châtie bien / La terre est ronde ».
  5. Le présent à valeur de futur proche : « Je te téléphone ce soir / Il repart bientôt »
  6. Le présent à valeur de passé récent : « Il vient de partir. »

LE PASSÉ SIMPLE :

  1. Placé à côté d’une action à l’imparfait, le PS a une valeur de premier plan (= action importante mise en valeur par l’emploi du ps) : « Je paraphais le manuscrit et observais mon contrat quand un incident se produisit soudain ».
  2. Il exprime une action brève, limitée dans le temps : « Hier, il lut un roman policier ».
  3. Il exprime des actions qui se suivent chronologiquement (plusieurs PS se suivent donc) : « Quand le jour vint, Tristan s’arma pour le combat et monta dans sa barque pour les rejoindre ».  

L’IMPARFAIT :

  1. Placé à côté d’un passé simple, il a une valeur de second plan (événements secondaires) : « Alors que le dragon virevoltait, le chevalier brandit son épée ».
  2. Valeur durative : les actions à l’imparfait ne sont pas délimitées dans le temps ; elles n’ont souvent ni commencement ni fin précise : « Cachés dans la forêt, Tristan et Iseut vivaient heureux. »
  3. Exprimer l’habitude ou la répétition : « Chaque soir, on se réunissait au club des Cordeliers. »
  4. Valeur de description : « Au milieu du Champ-de-Mars, s’élevait l’autel de la patrie. »

III. LE PLUS-QUE-PARFAIT

Il n’a qu’une seule valeur : le passé accompli

« Il perdit le livre qu’il avait acheté. » (Dans le temps : 1° il achète son livre, 2° il perd son livre)

IV LE FUTUR

Il exprime systématiquement la certitude

  • futur proche : il va venir
  • futur catégorique : il viendra