Tensions sur un même corde tendue à se rompre : certains rouges et certains noirs. La haine et la passion, au coeur d’une tragédie atemporelle. Mais aussi la force et la faiblesse, la préciosité et la sauvagerie, l’ignorance et le savoir, la richesse et la misère … autant d’antithèses que l’on pourrait filer à l’infini.
Des mises en scène sublimes de la cruauté de l’homme et de son indicible solitude. La misanthropie, le cynisme et le machiavélisme en forme d’héritage.
Deux grandes maisons qui s’affrontent : des jalousies et des calculs meurtriers. Un univers austère, âpre et rude – sorte de huit-clos duquel les personnages parviennent, parfois, à s’échapper… pour se perdre à nouveau dans les monts enneigés et hurlants de l’hiver.
Chef d’oeuvre de la littérature anglaise. La tragédie de personnages hantés. Ou l’art de hanter son lecteur.
Et pourtant c’est aussi l’histoire d’une alphabétisation par l’amour… » En vérité, ce pays-ci est merveilleux » ! (Incipit)