les Parents terribles, Jean Cocteau

À lire, à relire : Cocteau, les Parents terribles, 1938 !

Trois actes et une roulotte infernale.

L’histoire d’une demeure où règne le désordre : c’est la maison des portes qui claquent.

Voilà une drôle de famille où la mort, enfin, vient mettre un peu d’ordre. Drame d’une mère qui idolâtre son fils et en oublie son époux ? Oui. Clin d’oeil au mythe de Jocaste ? Oui. Des scènes qui rappellent la relation que Cocteau entretenait avec sa mère ? Oui !

Mais ce que je retiendrai avant tout est cette alliance du vaudeville et de la tragédie, cet équilibre parfait trouvé ici par Cocteau dans un texte qui me semble éminemment poétique. L’art de mettre en scène des rêveurs qui entrent dans le drame dès qu’ils retombent dans la réalité. Les larmes croisent le rire. À bon entendeur…

« Léo : Ne fouille pas trop le cœur, Georges. Il est mauvais de fouiller trop le cœur. Il y a de tout dans le cœur. Ne fouille pas trop dans mon cœur, ni dans le tien. »

2 réflexions au sujet de « les Parents terribles, Jean Cocteau »

  1. À lire bien sûr, avant…après, les Enfants terribles (1929) : un monde hors du temps, loin des adultes. Absolument sublime. Le désir de rejouer en permanence l’enfance. Truffaut ne définissait-il pas les enfants comme les êtres les plus despotiques qui soient ?

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