Rentrée !

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… 1er septembre : c’est la rentrée !! Et je débute ma troisième année en tant que professeur indépendant : ravie ! Pensez à me contacter rapidement dès que vous disposez de l’emploi du temps. Au plaisir, et bonne rentrée à tous !

Ateliers d’écriture par correspondance

open-163973_960_720Vous pouvez me contacter si vous souhaitez mettre en place un atelier d’écriture par correspondance. Je vous enverrai mes propositions et mes retours par mails !

Au plaisir de vous lire..

 

Tarifs : 15 euros la proposition, suivie des retours. Paiement par paypal possible.

 

Améliorer son expression écrite au collège

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SÉANCES D’ÉCRITURE DESTINÉES AUX COLLÉGIENS

Jusqu’en Troisième, les sujets de français invitent les collégiens à élaborer des récits, en partant de textes littéraires sources : exercices souvent redoutés par les élèves… Nombreux sont ceux qui rencontrent des problèmes de syntaxe, de vocabulaire ou d’orthographe. D’autres ont du mal à traiter le sujet demandé : défaut d’imagination, problème d’organisation du devoir, angoisse de la page blanche, problème de méthode et de gestion du temps.

Ce que m’ont enseigné mes dix années d’expérience dans l’éducation nationale ? Qu’avec un peu d’enthousiasme, d’exigence et de confiance… on fait des miracles.

Les vacances d’été peuvent être l’occasion pour votre enfant de dépasser ces difficultés, et ce de façon ludique. C’est donc dans un cadre convivial, au coeur de l’écusson nîmois, et dans un bel espace dédié aux livres, que je vous propose de l’inciter à prendre sa plume.

Pour tout renseignement, contacter Sarah Huou à shuou@hotmail.com ou 06 62 67 13

 

Reportage à Nîmes

Dans le cadre d’un reportage textes – photographies portant sur l’enseignement, nous RECHERCHONS DES PROFESSEURS ET LYCÉENS NÎMOIS.
Prévoir une heure maximum pour un portrait photo suivi d’une courte interview, dans le centre de Nîmes.
Parution sous formats courts sur les réseaux sociaux. Objectif : publication presse et édition.
Ludovic Maillard, ancien chroniqueur photo sur le Monde.fr http://www.ludovicmaillard.com
Sarah Huou, professeur et écrivain

La réforme de l’orthographe!

NÉNUFAR : « Savez-vous que ce mot s’est toujours écrit avec un f jusqu’en 1935 ? (Je le prouve : ligne 9 de cette édition originale de Chateaubriand, ou encore ici chez Mallarmé). Oui, Victor Hugo, Monet, Zola… écrivaient nénufar. Mais en 1935, on s’est trompé en pensant que le mot était de la famille du mot grec nymphéa, alors on a décidé de l’écrire avec ph. Depuis lors, on s’est rendu compte de l’erreur. Le mot vient du persan et le ph n’est pas du tout justifié. On réserve la graphie ph aux mots qui viennent du grec (lettre phi). Donc on écrira nénufar, mais on ne touche pas à éléphant ni à philosophie »

 

 

Un week end pour réussir son bac

LES MILLE ET UNE ASTUCES DE L’ÉPREUVE ORALE DE FRANÇAIS

Acquérir des bases solides en un minimum de temps

Stage de 4 heures, centré sur les outils indispensables à la réussite du bac oral de français.  

 

QUAND ?  Le samedi 2 mai de 14h à 18h

OÙ ? Dans un cadre convivial, en plein coeur de Nîmes, place de l’horloge

AVEC QUI ? Stage animé par un professeur certifié … et passionné : Sarah Huou, correctrice des épreuves du bac depuis 2006.

TARIF ?  40 euros le stage

Inscription : shuou@hotmail.com / 06 62 67 19 23 / www.sarahuou.com

 

« Mes amis », Emmanuel Bove

          Premier roman d’Emmanuel Bove, publié en 1924, Mes amis s’inscrit dans l’époque de la crise du roman et du subjectivisme. Écrivain du désenchantement, Bove met ici en scène un personnage velléitaire, Victor Bâton, qui passe ses journées à ne rien faire. Victor Bâton semble condamné à la paresse, la solitude et la pauvreté mais n’agit pas et s’enfonce dans l’opacité de l’existence. Habité par un sentiment de persécution, il vit avec l’angoisse d’être confronté à l’incompréhension des autres, ce qui n’est pas sans nous rappeler le personnage de Meursault, son apparente indifférence et son irresponsabilité chronique. Mais, faute d’être dirigées vers autrui, les émotions de Meursault sont investies dans son corps et si le héros de l’Etranger semble finalement doué pour jouir des plaisirs de ce monde et affronter la vie dans toute sa nudité, le narrateur de Mes amis, encombré d’un corps maladroit, ne parvient pas à dépasser l’étrange douleur d’exister. Dans le monde d’E.Bove, ce n’est pas seulement Dieu qui est mort mais également l’Humanisme, et le tragique l’emporte.

          Mes amis est une oeuvre à (re)découvrir impérativement. Voilà un roman incroyablement moderne, une sorte de monologue aux phrases concises et aux formules insolites, une vision désenchantée du monde qui a l’audace et le talent de nous faire rire – malgré tout.

« Je n’avais pas l’intention de mourir, mais inspirer de la pitié m’a souvent plu. Dès qu’un passant s’approchait, je me cachais la figure dans les mains et reniflais comme quelqu’un qui a pleuré. Les gens, en s’éloignant, se tournaient. La semaine dernière, il s’en est fallu de peu que je ne me fusse jeté à l’eau, pour paraître sincère. »

 

Antonin Artaud

Antonin Artaud a quitté ce monde le 4 mars 1948. Il est, de tous les écrivains français, probablement le plus radical dans son projet de transformer l’écriture littéraire, la scène théâtrale et même l’art cinématographique. Sa vie, son œuvre, témoignent de cette folle entreprise et nous laissent des chefs-d’œuvre inoubliables comme sa reprise du « Moine » de Lewis, « L’ombilic des limbes », « le théâtre et son double » – traité incontournable sur la scène théâtrale. Ses apparitions sur les écrans de cinéma, comme dans « la passion de Jeanne d’Arc » de Dreyer ou le « Napoléon » d’Abel Gance sont des moments aussi hallucinés qu’hallucinants. La folie, puis la maladie feront de sa fin de vie un cauchemar.

« J’ai choisi le domaine de la douleur et de l’ombre comme d’autres celui du rayonnement et de l’entassement de la matière. Je ne travaille pas dans l’étendue d’un domaine quelconque. Je travaille dans l’unique durée. »
L’ombilic des limbes. 1925

Source : la cause littéraire.

À lire impérativement : le Théâtre et son double, essai dans lequel Artaud définit  le « théâtre de la cruauté » !