Revenir aux origines du monologue intérieur : Édouard Dujardin, les Lauriers sont coupés, 1887 . De quoi nourrir notre prochain atelier sur l’écriture du moi !
« Un soir de soleil couchant, d’air lointain, de cieux profonds ; et des foules confuses; des bruits, des ombres, des multitudes; des espaces infiniment étendus; un vague soir. »
Lecture du matricule des anges :http://www.lmda.net/din/tit
Joyce, à propos des Lauriers sont coupés : « Le lecteur se trouvait, dans Les lauriers sont coupés, installé, dès les premières lignes, dans la pensée du personnage principal, et c’est le déroulement ininterrompu de cette pensée qui, se substituant complètement à la forme usuelle du récit, apprenait au lecteur ce que fait ce personnage et ce qui lui arrive. »
Poursuivre avec son essai sur le Monologue intérieur, 1931 : « Le monologue intérieur est […] le discours sans auditeur et non prononcé, par lequel un personnage exprime sa pensée la plus intime, la plus proche de l’inconscient, antérieurement à toute organisation logique. » . Une définition… à revoir !