Le commentaire composé

FLAUBERT

MÉTHODE DU COMMENTAIRE COMPOSÉ

Sarah Huou

            

I.PREMIÈRE APPROCHE 

1)Toujours partir du contexte littéraire (songer aux mouvements littéraires et culturels), politique, et idéologique. cf fiche mouvement

2) Analyser le titre : ironique, humoristique, polémique, élégiaque, dont la coloration est religieuse, scientifique…

3) Dégager les caractères généraux du texte :

Le genre : Essayer d’être précis et de ne pas se contenter des trois grands genres roman,  théâtre, poésie. Songer certes à la comédie et à la tragédie mais aussi à la farce et au drame romantique par exemple. De même, pour les autres genres : roman historique, roman épistolaire, roman d’aventures…/ nouvelle réaliste, fantastique… / poésie, poème en vers libres, en prose, fable..).  cf fiche » genres »

Le(s) type(s) de discours

  • Narratif :

– Etudier le(s) point(s) de vue : interne, externe, omniscient. cf fiche

– Analyser le passage du récit au discours : passage de la P3 à la P1 ou P2 et changement de temps : des temps de la narration c’est-à-dire imparfait/passé simple au temps du discours (présent, pc). Étudier les paroles rapportées. cf fiche

– Rythme de la narration : sommaire, ellipse, pause, scène.

– Ordre du de la narration: linéaire, analepse, prolepse 

– Bien prendre en compte la situation : attention notamment s’il s’agit de l’incipit. > est-ce un incipit traditionnel ou original ?

  • Descriptif : analyser l’insertion de la description dans le récit, l’ordre de la description, les métaphores et comparaisons, le vocabulaire mélioratif/péjoratif, le point de vue, la présence ou non de l’énonciateur… Cette description est-elle sélective ? surchargée ? fidèle ? est-elle plus un état d’âme qu’un décor ? est-elle une vision ? est-elle symbolique ? réaliste ? Quelles sont les lignes, les couleurs, les sensations qui s’en dégagent ? Quelle est sa fonction (ornementale ? annoncer une action ? camper un personnage ?..).
  • Argumentatif : cf Fiche « étudier un texte argumentatif » Ce type de texte suppose de s’interroger sur les stratégies argumentatives de l’énonciateur et d’étudier sa thèse, ses arguments, ses exemples, l’ordre de l’argumentation. Songer également à relever les marques de l’argumentation telles que les modalisateurs, et les connecteurs logiques. Bien distinguer argumentation directe/indirecte, persuader/convaincre. Voir si style oratoire. Se méfier de l’ironie. Se demander en quoi le genre et le type choisis sont particulièrement efficaces pour cette argumentation ( ex : apologue = récit = identification du lecteur..).

 

Le(s) registre(s) : comique (penser au comique de gestes, mots, situation, caractère), satirique (critique moqueuse, donc rire), ironique (distance et sous-entendu),burlesque (familier, voire vulgaire pour traiter un sujet noble / à l’inverse délicat et précieux pour traiter un sujet vulgaire), polémique (critique véhémente, modalisateurs, vocabulaire péjoratif, ponctuation expressive, impératifs, interpellation du lecteur), pathétique (suscite la pitié, vocabulaire des émotions, interjections, ponctuation), tragique (pathétique+idée du destin,thème de la mort), épique (admiration du lecteur ; procédés d’insistance comme l’hyperbole, les superlatifs, les accumulations et gradations), lyrique (P1, sentiments exaltés, ponctuation expressive, apostrophe, rythme ternaire), élégiaque (plainte lyrique), fantastique (peur et doute, monde de l’étrange qui surgit dans un quotidien réaliste), didactique (enseignement) : à insérer donc au sein du commentaire :  à insérer donc au sein du commentaire. (peut faire l’objet d’un paragraphe)

Ces trois éléments, genre – type – registre(s), sont essentiels et doivent constituer des grilles de lecture pour une meilleure analyse du texte.

Vous dégagerez ensuite :

Le sens principal du texte : le thème (sujet de l’extrait, en un mot) puis l’idée principale (essayer de composer une phrase complète présentant l’extrait). Juger si le thème est un lieu commun ou s’il est original. Faire des rapprochements avec la tradition littéraire ex : un thème romantique mais traité plus discrètement ou de façon parodique…

Sa composition : est-elle logique, fondée sur un contraste, équilibrée, un élargissement du cas particulier au cas général, une focalisation de plus en plus serrée ? Le début et la fin du texte se font-ils écho ou s’opposent-ils ? Idem pour chaque strophe ou paragraphe.


II.ANALYSE DÉTAILLÉE DU TEXTE : étude des procédés stylistiques

Revenir sur le texte à travers une série de lectures détaillées qui vous permettront de relever un certain nombre de procédés d’écriture en relation avec tel ou tel des caractères généraux préalablement identifiés. L’objectif de cette étude détaillée est de ne retenir que les phénomènes significatifs

On peut ainsi songer à étudier (liste non exhaustive !):

L’énonciation : le rôle des discours rapportés : DD, DI, DIL. Le DD par exemple peut correspondre à un parti pris d’objectivité et permet de rendre compte des niveaux de langue et des marques d’oralité (hésitations, interjections, accents…) restituant ainsi le statut social des énonciateurs ainsi que leurs émotions. 

Vérifier également si le texte ne comporte pas un commentaire de l’auteur lui-même. (Ex : Stendhal dans la Chartreuse de Parme : “ Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment.”).

Les pronoms : présence ou non de l’énonciateur ? Remarquer et commenter le passage du tu au vous (distance ? changement de situation d’énonciation?) ou du vous au tu (fraternité ? mépris ?), du je/tu au nous (implication de l’énonciateur, valeur universelle, procédé de généralisation). S’interroger sur la valeur de l’indéfini on. Noter les oppositions de pronoms.

Les verbes : 

–  Analyser la valeur des temps. cf fiche

– Les modes : les modes conditionnel et subjonctif expriment le doute, l’hypothèse, tandis que le mode indicatif est le mode de la certitude ; participe présent : action en train de se réaliser ; impératif : valeur d’injonction ou souhait ; infinitif : mode impersonnel…

– Les types de verbes : d’action, d’opinion, de mouvement, de sentiment ?

La phrase 

– Étudier son rythme : croissant (de plus en plus longues) / décroissant, régulier / saccadé (coupes nombreuses)…Prendre en compte les ruptures de rythme. Phrases amples / phrases brèves / rupture de rythme mettant en valeur la phrase brève. Rythme ternaire (lyrique) / rythme binaire (opposition, symétrie, comparaison..).

– Les modes de liaison afin d’analyser les effets d’accumulation ou de rupture (juxtaposition, subordination, coordination).

– Montrer également en quoi le rythme d’une phrase peut s’accorder avec les idées exprimées. Ex: rythme binaire : vers ou phrase divisée en deux mesures sensiblement égales. Ce rythme peut traduire la logique, l’équilibre, la régularité…Ternaire : trois mesures sensiblement égales. Peut mettre en valeur des parallélismes, des répétitions…

→ ponctuation : modalité exclamative (exprime : ordre, surprise, peur, indignation..) / interrogative / points de suspension / points virgules (procédé d’accumulation).

Le(s) niveau(x) de langue : soutenu, courant, familier + précieux, argotique, archaïque, cru…

→ Les figures de style : en déduire des effets de sens précis, en lien avec le texte. cf fiche

→ vocabulaire mélioratif /péjoratif

→ Interjection dramatique : hélas ! Oh !

→ connecteurs logiques  : marquent les étapes d’une réflexion ou d’une argumentation (tout d’abord, en outre, cependant, en effet…)

→ indicateurs spatio- temporels : permettent de structurer le récit

→ négation (simple / restrictive) : la négation restrictive met en valeur le terme qui suit (ex : Je ne veux que travailler = négation restrictive qui traduit l’obsession du travail pour l’énonciateur).

→ assonances, allitérations : Ces procédés cherchent à imiter le son suggéré dans la phrase ou le vers. On parle d’harmonie imitative.

Les champs lexicaux : attention au relevé systématique des champs lexicaux. À n’étudier que s’ils sont particulièrement signifiants. Par exemple, harmonie ou opposition (lumière/ombre ; silence/bruit ; mort/vie ; paysage/rêve ; intériorité/extériorité…). Penser aux possibilités de polysémie et aux sens figuré/propre.

III. DÉTERMINATION DES PARTIES 

Prendre du recul, de la hauteur de vue, pour dégager 2 ou 3 centres d’intérêt ou axes de lecture permettant de rendre compte d’un bilan de lecture destiné à mettre en valeur les aspects essentiels de l’intérêt et de la valeur du texte, voire de son fonctionnement. Entourez donc sur votre brouillon les thèmes ou idées que vous aurez réussi à dégager et qui vous semblent les plus porteurs de sens. Voyez comment ils s’articulent entre eux (opposition, progression..).

Ce plan doit être dynamique, c’est-à-dire suggérer une progression dans la découverte du sens. On s’efforcera donc d’aller du plus simple au plus complexe, du plus superficiel au plus profond ou du plus évident au plus significatif. 

Pas de recette, pas de procédé automatique pour établir ces 2 ou 3 centres d’intérêts, mais on peut partir souvent de la nature littéraire du texte : caractérisation précise du texte à partir de son genre, du type de texte auquel il appartient, de sa fonction ou encore de son registre

IV. DÉTERMINATION DES PARAGRAPHES (SOUS-PARTIES)

Chaque partie doit comporter trois paragraphes venant nourrir l’idée principale de votre axe, en somme venant la prouver. Chaque paragraphe présente donc un argument nouveau et qui doit être justifié par des exemple : extraits du texte cités et analysés (3 citations analysées). Ces paragraphes reposent, soit sur des procédés ou techniques littéraires, soit sur des éléments thématiques significatifs. Quel que soit le choix adopté (et qui peut varier), il faut constamment lier dans l’analyse le fond et la forme (effet de sens et procédé) afin d’éviter la paraphrase ou l’excès de formalisme (procédés simplement identifiés, sans référence au sens).

V. RÉDACTION DE L’INTRODUCTION

Vous avez désormais votre plan, et vous savez donc quelle lecture du texte vous allez proposer.

L’introduction tient en un paragraphe (avec alinea ).


1. Amorce : Situer le texte par trois/quatre phrases d’ouverture qui l’intègre dans un ensemble plus vaste et en rapport avec lui : mouvement ou auteur ou contexte ou thème, oeuvre… Éviter les généralités ( « L’homme a toujours exprimé son émotion… ») ou les détails biographiques sans rapport avec le texte ( « Rousseau est né à Genève en 1712… »). Ne surtout pas commencer par « Ce texte.. » : dites-vous que le lecteur n’est pas censé le connaître.

2. Présenter l’oeuvre : son genre + résumé de l’histoire en deux lignes.

3. Présenter l’extrait : Le situer : qui ? quoi ? où ? + thème et idée principale, type de texte. Mais ne pas commencer l’analyse en tant que telle : citations interdites pour le moment.

4. Problématique : Ne jamais employer la première personne du singulier. Ex : Nous pouvons ainsi nous demander comment… (sans inversion du sujet ni point d’interrogation).

5. Annonce du plan  (les parties, non les paragraphes)

Dans un premier temps, nous nous focaliserons sur tel aspect du texte, pour ensuite analyser sa dimension… / montrer que …/ nous intéresser à … .

Certes, il s’agit là d’une description …. Cependant, cet extrait met aussi en scène…/ comporte également une part argumentative…

 

SAUTER UNE LIGNE 

VI. RÉDACTION DU DÉVELOPPEMENT

Les règles de présentation :

Tout paragraphe commence par un alinea (2/3 carreaux).

Chaque fois qu’on va à la ligne, on crée un nouveau paragraphe : on doit donc faire un nouvel alinea.

=>Ne pas aller à la ligne à chaque phrase ! Un paragraphe doit regrouper 7, 8 phrases. (= une douzaine de lignes environ.)

Le développement a deux ou trois parties. Chaque partie contient deux ou trois, paragraphes.

Sauter une ou deux lignes entre chaque partie. Soit : après l’introduction, après la première partie du développement, après la seconde partie, puis après la troisième s’il y en a une, avant la conclusion. Ne jamais sauter de ligne entre les paragraphes d’une même partie ! 

Les titres sont soulignés. Ex : L’étranger.  Quand le titre commence par l’article défini, certains écrivains mettent aussi la majuscule au mot suivant. ( Ex : Le Rouge et le noir). Les titres de poèmes sont entre guillemets.  

Aucun chiffre arabe n’est permis, sauf pour les dates (chiffres arabes obligatoires) et les n° de lignes des textes qu’on analyse. (« En 1857 » ; « A la ligne 23… »). Pour les siècles, les rois et empereurs, utiliser les chiffres romains (« Henri IV» ).

La plupart des abréviations sont interdites dans un texte rédigé. (Ne pas écrire « ex :… », mais « par exemple,… »)

Majuscules et soulignements emphatiques sont vivement déconseillés. Redoublement, ou triplement  de ponctuation interdit (Ne pas écrire : BAUDELAIRE a composé LES FLEURS DU MAL.  Le Poète exprime son ANGOISSE !!!!)

Ne pas mettre de titres et sous-titres au milieu de sa dissertation ou de son commentaire.

 

Le style :

Toute phrase a son verbe. Toute proposition subordonnée a sa principale.

Style de notes interdit (« voir… », « cf… » , phrases sans verbes…)

On a l’obligation d’être très clair, dans un devoir scolaire : les phrases courtes ne contiennent presque jamais une faute. (Les longues phrases sont trop souvent lourdes et confuses).

En conséquence, que le sujet ne soit pas trop éloigné de son verbe et que le relatif soit toujours collé à son antécédent !

Éviter impérativement les expressions : le narrateur dit que.., ce texte parle de…, il y a…, on voit.., on note…, on relève….(utiliser les fiches de vocabulaire).

Compliments interdits. Les auteurs n’en ont pas besoin (ne pas dire : Baudelaire est un grand écrivain,  Ni : ce vers est parfait, parfaitement écrit… ). Ne pas écrire non plus : Baudelaire est un célèbre écrivain, son fameux recueil… . 

Utiliser le présent lors de vos commentaires et non le futur (« ensuite le poème développera/va développer.. »).

Ne pas utiliser de guillemets lorsque vous avez du mal à trouver l’expression juste : vous vous trahissez !

Chaque paragraphe doit être introduit par un connecteur logique (en outre, de plus, cependant, par ailleurs, enfin…).

La conclusion doit commencer par un mot conclusif. (« Ainsi,… » , « En somme,… »)

 

Les citations :

La citation est correctement intégrée, dans une phrase qui a du sens, et qui est grammaticalement correcte. Ne pas écrire :  L’auteur utilise « ma », donc il parle de lui.

                    Ni :  L’auteur parle de lui, « ma ».

                    Ni :  l’auteur parle de lui avec « ma »

               Ni :  l’auteur évoque sa  misère, « ma misère ». (la répétition est inutile et lourde).

                    Ni : « Ma » indique que l’auteur parle de lui.

Derrière la citation, on met entre parenthèses le n° de la ligne ou du vers, si besoin.

Ne pas écrire :  Vers 3, l’auteur utilise « ma »

Ecrire :  Le poète emploie l’expression : « ma longue misère » (v.3).

Ou :  Dès le vers 3, le poète évoque « (sa) longue misère ».

Ne pas donner un numéro de ligne, si on ne cite rien du texte. Ne pas écrire : « Ligne 13 le héros souffre ». Ne pas écrire non plus, quoique la phrase soit correcte : « À la ligne 13, le héros souffre ».

Tout mot ou groupe de mots supprimé dans une citation est indiqué par « (…) »; tout mot, ou toute lettre changé(e)  est mis(e) entre parenthèses.

Si l’on cite plusieurs vers, on met une barre oblique entre eux, et chaque vers commence par sa majuscule (« Les sanglots longs/ Des violons/ De l’automne… »).

Enfin, attention, toute citation doit être analysée! Qualifier le procédé d’écriture et le commenter avec vos propres mots

VII. BILAN : MODÈLE

Alinea : Introduction

……….SAUTER UNE LIGNE………..

 

Alinea : Annoncer l’idée, la thématique de la première partie en une ou deux phrases. Le lecteur a besoin de savoir en quoi va consister cette partie. Ne pas présenter les paragraphes. Ex :Cette page met en scène un coup de foudre entre… / Cet extrait correspond à une scène d’exposition traditionnelle, originale / Cet extrait est avant tout une description (épique, lyrique, pathétique) de … / Dans ce texte, l’auteur procède à la satire de la justice, de la société…

NB : inutile d’annoncer les sous-parties.

Alinea : Annoncer le premier paragraphe, c’est-à-dire le premier argument venant confirmer l’intérêt et la pertinence de votre partie : 1, 2 phrases (poser et définir l’idée). Citations, analyses… Puis conclure le paragraphe : revenir sur l’idée générale.

Alinea: Annoncer le deuxième paragraphe …

Alinea: Annoncer le troisième paragraphe..

………SAUTER UNE LIGNE………….

 

Alinea: Transition = Conclure ce qui précède (la partie), en montrer les insuffisances afin de justifier le recours à une deuxième partie que vous annoncez. Ex : – Nous venons donc d’étudier la dimension pathétique de cette description et nous allons désormais tâcher de montrer en quoi ce texte est également argumentatif.

– Certes, dans cette page, l’auteur procède au portait de…, à la satire de… , témoigne de ……, raconte tel événement …. . Mais cet extrait semble aussi marqué par… , est aussi une critique de…. , permet également de comprendre…, met également en avant telle idée, émotion, met aussi en scène la confrontation de… , l’ambivalence de tel personnage… etc.

 

………SAUTER UNE LIGNE…………

 

Alinea: Annoncer la deuxième partie…

Développement sur le même principe que la première.

……..SAUTER UNE LIGNE…………

 

Alinea: Conclusion = Dressez le bilan de votre commentaire. Ne privilégiez pas l’une ou l’autre partie. Puis procédez à l’ouverture : mise en parallèle du texte avec d’autres éléments : œuvre, auteur, époque… Ne soyez pas trop allusifs dans cette ouverture (comparaison explicite) et ne pas finir par une interrogation directe !


VOCABULAIRE :

 

Les connecteurs :

  • Début du paragraphe : Tout d’abord, En premier lieu
  • De plus, En outre, De même, De surcroît (= dans le même ordre d’idée)
  • Cependant, Toutefois, Néanmoins, En revanche (= mais)
  • Par ailleurs (une nouvelle idée)
  • Ainsi, En effet, comme l’illustre l’expression  » « 
  • Enfin, En dernier lieu ( = dernier argument, dernière idée)
  • En somme, Ainsi (= en conclusion, pour conclure)

Les verbes : 

  • Le narrateur dresse le tableau de.. , décrit, peint, représente…
  • Il exprime tel sentiment, raconte tel événement, évoque …
  • Il dénonce, critique, procède à la satire de, s’oppose à …
  • Il se remémore, il témoigne de, il se souvient de …
  • Cette expression met en lumière tel aspect, met l’accent sur, souligne, met en valeur, traduit, révèle…
  • Cette figure interpelle, attire l’attention du lecteur car…, suscite / provoque telle émotion
  • À travers cette image, l’auteur cherche à traduire tel sentiment, à mettre en valeur la peur/les doutes/les ambitions de son personnage..
  • L’auteur / L’écrivain emploie, recourt à , a recours à, utilise tel procédé, joue sur…
  • Le personnage exprime sa passion à travers un vocabulaire lyrique / des termes mélioratifs…
  • Le poète joue sur le thème de..
  • Une comparaison est introduite au vers X : « …. ». Cette image témoigne de l’angoisse du poète. En effet, ..